Les ligaments croisés, en particulier le ligament croisé antérieur (LCA), sont souvent sujets à des blessures dans les sports impliquant des mouvements de pivot ou une hyperextension du genou, comme le basketball, le handball, le football ou le ski. La rupture du ligament croisé antérieur peut entraîner une instabilité de l’articulation du genou, nécessitant une prise en charge spécifique. Le renforcement musculaire, en particulier des ischio-jambiers, est crucial pour stabiliser le genou et limiter le glissement antérieur, qui exerce une tension importante sur le LCA.

La chirurgie

Outre le renforcement musculaire, une prise en charge chirurgicale est souvent nécessaire. Les principales techniques opératoires incluent les méthodes Kenneth Jones (utilisant le tendon rotulien), DIDT (impliquant le droit interne et le demi-tendineux), et Mac Intosh (utilisant le fascia lata). Ces interventions nécessitent le prélèvement de tendons pour réparer la rupture du ligament croisé antérieur, mais elles peuvent entraîner des adhérences cicatricielles, provoquant une raideur tendineuse et des restrictions de mobilité.

L’impact de l’ostéopathie

L’ostéopathie joue un rôle essentiel dans la gestion post-opératoire. L’ostéopathe aide à réduire les adhérences cicatricielles, ce qui peut limiter la raideur et améliorer la mobilité. Cette approche peut également accélérer la récupération, raccourcir le temps nécessaire avant la reprise du sport, et diminuer les risques de séquelles ainsi que la douleur durant la rééducation. Il est recommandé que l’ostéopathe travaille en collaboration avec un kinésithérapeute et, pour les sportifs de haut niveau, un préparateur physique pour une prise en charge complète.